référence : http://wwwsio.obspm.fr/commissions/cjc/arc/obsdoc/2003-01/msg00012.html
     Chronologie         
       Conversation       

[obsdoc] Fwd: REVOLTANT ! (bounced message) Reza Samadi



Date: Fri, 24 Jan 2003 15:57:32 +0100 (MET)
From: Yael FUCHS <yfuchs@discovery.saclay.cea.fr>
Subject: Fwd:  REVOLTANT !
To: sf2a-jc@oamp.fr

	Bonjour,
	
	Pour info (et pour ceux qui ne sont pas encore au courant), voici un
appel national a manifester pour la recherche publique et l'enseignement
superieur, mardi 28 janvier, 14 H, a Paris (rendez-vous place de l'Odéon).
	
	Yael Fuchs
	
PS: je ne sais pas s'il y a des manifestations locales partout en France ou
non
	
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From: Wenceslas Lizé <wlize@libertysurf.fr>
To:  "Hot docs" <hotdocs@garp.isima.fr>
Date: Fri, 24 Jan 2003 12:21:39 +0100
Subject: HD:  REVOLTANT !

Salut à tous,

Le gouvernement se livre actuellement à une attaque en règle de la recherche
publique et de l'Université (cf. Appel ci-dessous). A court terme, pour les
doctorants, cette politique budgétaire, que le Ministère tente de camoufler
par le mensonge, implique une baisse drastique du nombre de recrutements
dans l'enseignement supérieur et la recherche. Le nombre des créations d'
emplois d'enseignants-chercheurs est brutalement réduit de 1000 à 400 et le
nombre de moniteurs prévus pour la rentrée 2003 est réduit d'un tiers. Il y
aura, en 2003, 1000 jeunes doctorants recrutés en moins dans le secteur
public sur emplois statutaires (CR, MC, IR) soit une baisse de 25 % (sans
parler de la revalorisation de l'allocation 2002-2003 que l'on attend
toujours). Comme vous pouvez le constater, la situation est révoltante et
appelle une mobilisation massive de tous les doctorants, chercheurs et
enseignants chercheurs. C'est pourquoi, à la suite des cinq fédérations
syndicales de l'enseignement et de la recherche, nous vous encourageons plus
que vivement à participer à la grève et à la manifestation du 28 janvier, à
l'Odéon !

Droit d'entrée, association de doctorants et docteurs en SHS

_________________________

   RECHERCHE PUBLIQUE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR :

UNE SITUATION GRAVISSIME



Manifestation pour l'Ile de France de la Place de l'Odéon à la rue de
Grenelle


Rendez-vous place de l'Odéon mardi 28 janvier,14 H


Le cortège recherche enseignement supérieur est situé entre celui de la FSU
et celui de l'UNSA


Un budget 2003 catastrophique et mensonger


Le gouvernement amplifie son attaque contre la recherche publique comme pour
les périodes 1986 - 1988 et 1993 1997 gérées par la droite. Hors salaire,
les crédits de recherche des EPST, votés par le Parlement baissent de 13 %
(-17 % au CNRS, -14% à l'INRA, -10 % à l'INSERM, -8% à l'IRD). Pour la
deuxième année consécutive, les crédits pour la recherche universitaire sont
en retrait d'environ 6%. Les Universités ont les plus grandes difficultés à
boucler leur budget. L'Université de Poitiers a repoussé son budget.
L'Université de Paris Sud menace de fermer ses locaux 3 semaines en février.


Pour "dissimuler" cette baisse de crédits, le gouvernement affirme que les
laboratoires et les organismes pourront dépenser, en 2003, autant qu'en
2002, en prélevant dans leurs "réserves financières considérables". Les
organisations syndicales dénoncent cette présentation frauduleuse du budget
de l'Etat puisque ces "réserves" qui proviennent de contrats des unités ne
sont pas des crédits attribués par l'Etat. C'est déjà par de la "cavalerie"
que plusieurs EPST ont artificiellement bouclé l'année 2002 en empruntant
les crédits propres des laboratoires. Pire, au CNRS, une partie des salaires
des personnels a été gagée sur le fonds de roulement de l'organisme.


Après le vote de ce budget catastrophique, le gouvernement a décidé de geler
4 milliards d'euros sur l'ensemble du budget dont une partie importante sur
les crédits de la recherche. Au CNRS, le gel de 20 % des crédits 2003 des
unités montre que la menace est réelle. Sur les crédits 2002 une centaine de
millions d'euros a été annulée dont 30 millions au CNRS ce qui représente un
cinquième des crédits récurrents.


Des perspectives d'emploi et de carrières peu attractives


Pour la première fois de l'histoire de la recherche publique française, 150
postes de chercheurs vont être supprimés. Entre 93 et 97 la droite avait
déjà supprimé 1000 postes statutaires d'ingénieurs, de techniciens et
d'administratifs. Le nombre des créations d'emplois d'enseignants-chercheurs
est brutalement réduit de 1000 à 400 et nombre de moniteurs prévus pour la
rentrée 2002 est réduit d'un tiers. Il y aura, en 2003, 1000 jeunes
doctorants recrutés en moins dans le secteur public sur emplois statutaires
(CR, MC, IR) soit une baisse de 25 %. En 2003, le CNRS recrutera 357
chercheurs contre 585 en 2001, soit une baisse de 40%. L'emploi scientifique
en chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche et
l'encadrement des étudiants sont donc les premières victimes de ces
restrictions.


Comme le montre la création de 400 post-docs, l'objectif du gouvernement est
de remplacer progressivement les postes statutaires par des postes précaires
de post-docs. Dans un contexte où le secteur privé développe son activité de
recherche, il est nécessaire d'offrir dans le secteur public des carrières
attractives afin d'assurer une recherche dynamique et de qualité dans tous
les domaines. La politique du gouvernement ne peut qu'accentuer, dans nombre
de disciplines, la baisse des inscriptions en thèse, avec les conséquences
que cela aura, y compris pour les besoins humains de la recherche
industrielle ou l'innovation que le gouvernement prétend vouloir développer.


Un plan d'action gouvernemental accentuant cette orientation


C'est ce que signifient les diverses déclarations de la ministre de la
recherche, notamment sa dernière conférence de presse. Contrairement à
l'engagement du Président de la république de porter l'effort de recherche à
3 % du PIB par une croissance des secteurs publics et privés, il est
clairement dit par la ministre que ce sont l'aide de l'Etat au secteur
privé, y compris aux grands groupes au travers des "filières
technologiques", et la recherche militaire qui bénéficieront de la
croissance (éventuelle) du budget public et surtout des reports de crédits
2002. Affaiblie financièrement, la recherche publique serait à la fois
pilotée en amont par les "objectifs" du pouvoir politique et pilotée en aval
par l'industrie. Une mesure phare est en effet la création de "Fondations"
alimentées par les firmes industrielles, les "dons" étant défalqués des
impôts de celles-ci.


Les organisations syndicales rappellent que l'avenir de notre pays reposent
sur le dynamisme de son service public de recherche et d'enseignement
supérieur.


Elles appellent les personnels concernés à manifester massivement le 28
janvier pour obtenir un collectif budgétaire positif qui corrige les
décisions désastreuses du budget 2003.


Elles appellent les personnels à se mobiliser dès maintenant pour obtenir un
budget 2004 qui donne au service de recherche publique et à l'enseignement
supérieur les moyens et les postes statutaires nécessaires à son harmonieux
développement.


Comme on l'a déjà vu dans le passé, nous pouvons combler nos retards, si le
gouvernement décide que la recherche et la formation seront à nouveau les
priorités nationales sur lesquelles se construira la France de demain.


Pour le service public d'enseignement supérieur et de recherche !

Mardi 28 janvier, tous dans l'action et la grève !


A l'appel des 5 fédérations de l'enseignement et de la recherche et des
organisations syndicales de la recherche: SGEN-CFDT(CNRS-INSERM),
CFTC-SCENRAC, CGT-INRA, SNTRS-CGT, (SNCS, SNESup, SNPCEN)-FSU
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Reza Samadi
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